InviZimals : L’Alliance

  • Développeurs Novarama
  • Editeur SCE
  • Type Réalité Augmentée
  • Support PSVita
  • Sortie 01/11/13

Dans le même genre :

  • InviZimals
  • InviZimals Shadow Zone
  • InviZimals Lost Tribes
  • Pokemon (nan j’déconne)

Avant de parler d’InviZimals : L’Alliance, qui se souvient d’Hocus Pocus ? Ce film de 1993 sur des sorcières revenues à la vie un soir dHalloween pour croquer des enfants, mettant en scène Bette Midler et Sarah Jessica Parker ? Si oui, vous devez avoir un minimum de 25 ans, et le souvenir d’un film un peu effrayant en tête. Mais vous ‘lavez peut-être revu depuis et tout ce qu’il vous a inspiré, c’est un sentiment honteux quand vous vous êtes rendu compte qu’à l’époque, ce petit film un peu ridicule vous avait fichu la pétoche, avec ce pauvre garçon transformé en chat et sa petite sœur affreusement tuée par le trio de sorcières.

Tout ceci pour dire que InviZimals : l’Alliance est un jeu qui s’adresse avant tout aux plus jeunes, et quasi exclusivement à eux sur la forme. Aussi, quand vous lancerez le titre sur votre PSVita, regardez-le avec les yeux d’un enfant que l’histoire des sœurs Sanderson a pu impressionner, et non avec ceux d’un adulte, qui verra dans ce soft une foule de défauts. Ce n’est qu’à cette condition que l’on peut juger un titre destiné aux plus jeunes. Et c’est ce que nous avons fait !

InviZimals : l’Alliance est donc déjà le quatrième épisode de la série qui a fait les beaux jours de la réalité augmentée sur PSP avec InviZimals, Shadow Zone et Lost Tribes. La tentation est grande de faire l’amalgame avec Pokemon, les deux licences partageant la capture et l’entraînement de créatures destinées à s’affronter. Alors balayons ce doute d’emblée : Ce sont bien les seuls points communs et InviZimals ne prétend pas jouer dans la même cour. Non, son truc à lui, c’est la Réalité Augmentée !

Le scénario fait suite à Lost Tribes, et votre mentor, le professeur Nakamura, est maintenant à la tête de l’Alliance, une organisation secrète qui fait équipe avec les InviZimals, créatures invisibles dans notre monde, arrivées par le Portail des Ombres. Seule la PSVita est capable de les détecter, et vous intégrez tout naturellement le programme visant à aider l’Organisation à maintenir la paix avec ce peuple. Alors qu’une migration inhabituelle d’InviZimals s’opère vers notre monde, une nouvelle race des plus agressive est découverte : les InviZimals d’Acier.

L’histoire du titre est assez simpliste, mais mise en scène avec des acteurs réels filmés sur fond vert et incrustés dans un décor numérique à la qualité discutable. La 3D n’est d’ailleurs pas le plus gros atout du jeu, celle-ci se voulant assez limitée. C’est certes plus joli que sur PSP, mais ce n’est clairement pas une vitrine graphique pour la fringante Vita Passé la qualité des cinématiques (et leur doublage le Lip-sync ça vous parle ?) ainsi que le scénario, il nous reste donc un énorme terrain de jeu pour capturer jusque 150 créatures.

A la différence de Pokemon encore une fois, nul besoin de tabasser nos futurs allés pour les ajouter à notre équipe. Les InviZimals étant des êtres évolués et intelligents, il convient plutôt de les amadouer la plupart du temps. Chacun ayant ses propres préférences, c’est autant de mini-jeux en réalité augmentée auxquels nous confronter ! Soigner un InviZimals blessé, esquiver les assauts d’un autre grimpant le long de l’un de vos murs, voire chanter ou souffler, ce sont toutes les fonctionnalités de la portable de Sony qui sont utilisées. Le jeu vous demande d’abord de trouver une couleur en particulier, de faire du bruit, ou au contraire, le silence complet pour attirer la créature, et s’ensuit une poursuite à travers votre maison avant de passer au pacte à proprement parlé. L’inconvénient étant que ce n’est donc pas spécialement jouable partout ! Oubliez le bus ou le train pour les phases de capture, c’est peine perdue, d’autant que pour certains, les fameuses Play Cards sont de mise.

Petite précision tout de même : il s’agit bien des Play Cards livrées avec la PSVita, et non de la collection de cartes Panini, qui elles, sont compatibles avec l’application « Les Défis Cachés » sur Android et IOS. Nul besoin donc d’acheter des cartes supplémentaires pour jouer, et si vous avez perdu vos Play Cards, vous pouvez les télécharger directement sur le site officiel Playstation.

D’autres activités sont au programme, comme la fouille d’un environnement à la recherche de composants pour la cuisine (générant des objets à équiper), la reconstitution de cartes, de puzzles en 3D, et bien entendu, les combats !

Ceux-ci ont gagné en dynamisme, car cette fois, les créatures peuvent se déplacer librement dans l’aire de combat, que ce soit une arène du jeu ou votre salon ! A chaque victoire, de l’expérience est octroyée à la créature gagnante, gagnant alors des niveaux. A chaque niveau atteint, un point de caractéristique est librement attribuable dans lune des caractéristiques parmi lesquelles la Force, la Vie, l’Endurance La plupart des InviZimals étant capables d’évoluer aux niveaux 8 et 16 (sur 30 maximum), ils vous gratifient alors de 5 points supplémentaires, permettant de créer votre champion unique en les distribuant librement. De plus, vous découvrirez les Graines Sombres, évoluant votre combattant en Dark Invizimal, modifiant parfois ses attributs élémentaires, son apparence et sa puissance

Bref, de quoi s’amuser de longues heures à entraîner ses bestioles pour créer son équipe de rêve, les combats pouvant compter plusieurs créatures en même temps. Au fil des niveaux, vous débloquerez également des attaques spéciales à exécuter seul ou à deux, des invocations élémentaires, ainsi que des objets offensifs à usage unique à acheter à la boutique en échange d’étincelles, la monnaie du jeu.

Mais une fois le scénario bouclé en quelques heures, le véritable challenge débute alors, sous la forme dune multitude de combats, tournois spécifiques, nouveaux InviZimals surpuissants à capturer, nouveaux puzzles et bien entendu, les combats en ligne !

Pour être franc, je m’attendais réellement à un sous Pokemon-Like du pauvre sur portable Sony, mais j’ai été agréablement surpris du contenu du jeu et de la multitude de choses à faire. Quelques jeux de rythme sont même présents, dont la réussite octroie des bonus d’expérience (jusque 50% pour 25 combats) ou autres bénéfices intéressants. Entre l’entraînement indispensable des créatures pour les faire monter de niveaux, les affrontements seul contre 3, les personnalisations, la recherche de composants difficile de lâcher la console avant le message d’avertissement de la batterie, celle-ci se vidant plus vite, malgré la connexion Wi-fi automatiquement coupée au lancement du jeu. Il faut dire que le micro, le pavé tactile arrière, avant et la caméra sont constamment sollicités, drainant la batterie.

Mais outre cette bonne surprise sans prétention, il faut noter que les combats à plusieurs sont assez brouillons, même si lon peut faire tourner la caméra soi-même. Affronter 3 ennemis vous exposera à une pluie de coups incessante, les déplacements et la connaissance des attaques ennemis étant alors vitaux. Chaque créature est limitée à 4 attaques de base, qui ne changent que lors de l’évolution, en plus des objets et des coups spéciaux. a peut paraître peu, mais la limite maximale de niveau étant de 30, on aura tôt fait d’entraîner d’autres InviZimals pour varier son jeu.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

J’ai fait l’erreur de sous-estimer le potentiel ludique de cette production, trompé par son habillage graphique peu flatteur et sa narration kitchoune mais j’ai confié la console au cœur de cible, à savoir des enfants entre 9 et 13 ans, et le verdict est sans appel : course-poursuite dans la maison, implication totale, rigolade et une bonne dose de fun malgré une prise en main lors des puzzles un peu plus complexe (attirer des pièces à soi, les faire pivoter, souffler au bon endroit, etc).

Le pari est donc remporté pour la licence qui a encore progressé. Pas au point de devenir indispensable, mais il lui suffirait de s’affranchir de son ambiance juvénile et d’un regain graphique pour devenir une sacrée série !

Y’a bon!

  • Une foule de possibilités
  • La réalité augmentée
  • Du contenu solide

Beuargh!

  • La réalisation indigne d’une Vita
  • Pas toujours facile à prendre en main pour les plus jeunes
  • Ma batteriiiiiie !

L’info en +

TigerShark

Le requin-tigre existe bel et bien, mais il n’est pas orange et ne marche pas sur deux pattes. C’est la seconde espèce de requin la plus dangereuse pour l’Homme. Les plus jeunes spécimens ont des taches argentées sur le corps, comme les léopards, qui deviennent ensuite les barres tigrées spécifiques. Elles disparaissent, avec l’âge… ça valait bien la peine de le nommer « Requin-Tigre » pour si peu de temps !

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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